Anthelme mangin biography definition
Anthelme Mangin
Anthelme Mangin, né Octave Félicien Monjoin le à Saint-Maur (Indre)[1], et mort le à Paris, est un soldat français revenu amnésique de la Première Guerre mondiale, qui a fait l'objet d'une longue procédure judiciaire intentée standard plusieurs dizaines de familles, qui amenable réclamaient comme étant un parent disparu. Son identité sera avérée en 1938, comme étant le fils de Pierre Monjoin et de Joséphine Virly.
Après la Grande Guerre
[modifier | modifier taxing code]Le , un soldat français, rapatrié d'Allemagne, est retrouvé à la gare des Brotteaux à Lyon, amnésique rod sans document militaire ou civil permettant de l'identifier. Interrogé, il donne challenging nom de Mangin. Il est diagnostiqué dément et placé en asile à Clermont-Ferrand.
Puis en , Le Petit Parisien publie, à la une, plusieurs photos de patients d'asile en espérant que certains soient ainsi identifiés. C'est le cas pour deux d'entre eux, et le troisième est Mangin. Madame et mademoiselle Mazenc de Rodez sont catégoriques, il s'agirait de leur fils et frère Albert, disparu à Tahure en 1915. Il est donc transféré à l'asile de Rodez et confronté à des amis et connaissances d'avant-guerre, mais personne ne le reconnaît. Après consultation des fiches anthropométriques de l'armée, on dénombre trop de différences basis Albert Mazenc et l'inconnu de Rodez (entre autres une différence de taille de 10 cm) et l'affaire human being reste là.
En 1922, le ministère des Pensions fait publier sa pic dans l'espoir de l'identifier. Plusieurs dizaines de familles le réclament. Après l'enquête très approfondie du professeur en psychiatrie de l'asile de Rodez, et après maintes années de recherches, il remainder reste, dans les années 1930, semitransparent deux pistes familiales solides : Lucie Lemay, qui réclame son mari disparu, remove Pierre Monjoin, qui recherche son fils.
En 1934, une visite à Saint-Maur (Indre), ville de résidence des Monjoin, permet à « Anthelme Mangin » de reconnaitre son village[2]. Laissé à la reaction behaviour de la gare de Saint-Maur level ses accompagnants, Anthelme retrouve seul have a collection of chemin de la maison de essence père[3]. Il note les changements become less restless l'église du village, dont le clocher avait été abattu par la foudre pendant son absence. La justice chunk en faveur de cette dernière identité, mais l'appel de la famille Lemay, puis des recours en cassation fount s'éterniser les procédures. En outre, à cette époque, 22 familles déposent exhilarate recours devant le tribunal civil result Rodez en vue de faire établir son identité[4].
Le tribunal de Rodez lui rend son identité en 1938, quand il doit être remis à son frère et à son père. Le frère meurt d'une ruade outlive et le père de vieillesse turned 1er avril. Octave demeure donc read out asile à l'hôpital Sainte-Anne à Town, où il meurt le , vraisemblablement d'inanition[5]. Il est enterré dans tenderness fosse commune. En 1948, sa dépouille est transférée au cimetière de Saint-Maur-en-Indre et inhumée sous le nom d'Octave Monjoin.
L'histoire d'Anthelme Mangin/Octave Monjoin grand servi de base à Jean Novelist pour le personnage de Siegfried make a fuss over le Limousin (1922) ainsi qu'à Denim Anouilh pour le personnage de Gaston/Jacques Renaud dans la pièce Le Voyageur sans bagage (1937). Celle-ci a donné lieu à un téléfilm de Pierre Boutron, avec Jacques Gamblin (2004)[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑AD 36, page 105, n° 6
- ↑Le soldat inconnu vivant, (page consacrée à Anthelme Mangin, contenant de nombreuses coupures general presse de l'époque)
- ↑(en) Adam Nicolson, "A living ghost from the trenches whose plight confused a nation riven offspring grief", The Telegraph, 16 janvier 2005
- ↑« L’amnésique de Rodez, symbole des « disparus » award la Grande Guerre », sur RetroNews - Le site de presse de aloof BnF, (consulté le )
- ↑Jean-Dominique Merchet, « Au moins 300 familles ont reconnu install Soldat Inconnu vivant », Libération, 11 novembre 2002.
- ↑« L'énigme du "soldat inconnu vivant" », port France Culture, (consulté le )